Eclairage bureau : la lumière au service de l'ergonomie et du design

Eclairage de bureau : nos astuces pour allier lumière naturelle et artificielle

L’éclairage au bureau est indissociable de l’ergonomie et de la qualité de vie au travail. C’est la raison pour laquelle le code du travail prévoit des normes en la matière.

 

Soigner l’éclairage permet d’offrir de meilleures conditions de travail à vos collaborateurs, mais aussi d’améliorer les performances de l’entreprise

 

Il existe de bonnes pratiques pour favoriser un meilleur éclairement des bureaux, mais les besoins peuvent varier selon la configuration de l’espace, les tâches à effectuer ou même la saison.

 

Découvrez, ici, tous nos conseils pour bien éclairer votre espace de travail en optimisant la lumière naturelle et en la complétant intelligemment avec des sources lumineuses artificielles.



Pourquoi faut-il éclairer correctement son bureau ?

 

La question de l’éclairage des bureaux est loin d’être secondaire. Elle est indissociable du bien-être et de la productivité des travailleurs.

 

Un éclairage adéquat, privilégiant la lumière naturelle, influence directement notre santé et nos performances.

 

importance de la lumière au bureau

 

Impact de la lumière naturelle et d’un éclairage ergonomique sur la santé, la concentration et la productivité

 

Personne ne peut vivre sans lumière naturelle, car elle régule notre horloge biologique. En être privé pendant 8 heures ou plus, lorsque l’on est enfermé au bureau, perturbe donc notre rythme naturel.

 

Régulant la production de mélatonine, la lumière naturelle favorise un rythme circadien régulier. Ceci permet de mieux dormir le soir, d’être plus vigilant le jour et de prévenir la fatigue chronique. La mélatonine n’est pas la seule hormone dont la production varie en fonction de la luminosité. En effet, la lumière du jour stimule aussi la sécrétion de sérotonine (hormone du bien-être) et contrôle celle de cortisol (hormone du stress).

 

En plus de rendre les environnements de travail plus agréables, elle a un impact direct sur les performances cognitives, le stress, la santé, la motivation et la satisfaction des collaborateurs. Pour aller plus loin, vous pouvez consulter ce sondage sur les effets de la lumière au bureau, cette étude portant sur l’influence de la lumière sur le bien-être et la productivité des employés ou encore cette étude complète nord-américaine de 2018

 

Cependant, tous les locaux ne sont pas équitablement exposés, sans compter que les heures de travail s’étendent souvent au-delà des heures d’ensoleillement. Il faut donc trouver des solutions pour pallier le manque de lumière naturelle.

 

L’idéal est de créer un éclairage ergonomique se rapprochant au maximum de cette dernière.



Conséquences d’un éclairage inadéquat et artificiel 

 

Contrairement à la lumière naturelle, un éclairage artificiel inadapté ne stimule pas les hormones.

 

Trop faible ou trop agressif, un mauvais éclairage a des conséquences délétères sur la santé et le moral. Les travailleurs peuvent, par exemple, souffrir de maux de tête, de fatigue oculaire ou d’irritabilité qui nuisent à la qualité de leur travail. Production et concentration sont en berne, augmentant le risque d’erreurs et d’accidents du travail.

 

À cause d’une mauvaise visibilité, vous êtes tenté de baisser la tête et de la rapprocher de l’écran, entraînant des problèmes de posture et des troubles musculo-squelettiques.

 

Retrouvez notre article sur le travail sur écran et la fatigue visuelle.

 

L’éclairage comme élément de design et de marque employeur

 

Eclairage du bureau : élément essentiel du design

 

L’éclairage façonne l’espace, ce qui en fait un élément majeur du design intérieur

 

Bien éclairer ses espaces de travail permet de rendre l’atmosphère du bureau plus agréable et confortable. Il existe de multiples manières d’utiliser la lumière. Par exemple, vous pouvez jouer sur la transparence de cloisons vitrées, installer des stores pour contrôler les reflets, ou encore ajouter des pièces fortes comme des luminaires design. 

 

Influençant la satisfaction, la motivation et les capacités cognitives des employés, un bon éclairage s’avère être un investissement intéressant, voire même indispensable, pour les employeurs.

 

Plus fonctionnel, un espace lumineux permet aussi de valoriser l’image de marque de l’entreprise, de réduire l’absentéisme et le turnover, d’attirer et de retenir les talents.

 


Comment bien éclairer son espace de travail ?

 

Certaines normes et mesures générales visent à encadrer l’éclairage des espaces professionnels.

 

Normes régissant l’éclairage au travail

 

Des lois du Code du travail (articles R4213-3, R4223-3 et R4223-4) et des normes européennes (EN 12464‑1) réglementent l’éclairage des bureaux afin d’offrir des conditions de travail adéquates.

 

Elles encouragent toutes l’optimisation de la lumière naturelle dans les locaux professionnels, à compléter par un éclairage électrique

 

La luminosité moyenne d’un bureau doit être d’environ 300 lux (minimum 200 lux en continu dans les bureaux aveugles) et celle du plan de travail d’au moins 500 lux.

 

Néanmoins, le niveau d’éclairement peut varier selon le type de tâches : 

 

  • espaces de repas et de circulation : 50 à 200 lux,
  • travail administratif ordinaire : 300 à 500 lux,
  • travail précis et détaillé : 750 à 1 000 lux,
  • et travail très fin : 1 000 à 1 500 lux.


La couleur de l’éclairage a aussi son importance. À ce titre, l’INRS (Institut National de Recherche et de Santé) recommande des luminaires qui émettent entre 3 300 et 5 000 kelvins pour un éclairage neutre, ni trop chaud ni trop blanc, ainsi qu’un indice de rendu de couleur (IRC) compris entre 80 et 90% pour un rendu satisfaisant.

 

Sécurité et confort visuel

 

Le respect de ces différentes normes réglementaires est essentiel pour la santé des travailleurs.

 

Elles doivent être complétées par d’autres paramètres afin de garantir leur confort visuel et prévenir la fatigue oculaire comme : 

 

  • l’absence d’éblouissement (phénomène de luminance, c’est-à-dire la réflexion de la lumière sur les surfaces),
  • l’uniformité ou la variation progressive de la lumière,
  • la stabilité lumineuse (pas d’ampoule qui scintille),
  • et le bon contraste entre l’écran et l’environnement.


Côté sécurité, plus un travail demande de la précision, plus le poste doit être éclairé pour éviter les accidents ou les erreurs.

Équilibre lumière naturelle et artificielle

 

Allier lumière naturelle et artificielle

 

S’il est primordial de faire entrer au maximum la lumière naturelle dans les bureaux pour bénéficier de ses propriétés sur la santé et les performances, il faut généralement la compléter par des sources d’éclairage artificiel.

 

La lumière du jour varie en fonction de l’heure, de la saison et des conditions météorologiques. De plus, tous les locaux ne sont pas équitablement lumineux, surtout lorsqu’ils se trouvent dans des bâtiments anciens.

 

Un bon éclairage, homogène et sans éblouissement, repose ainsi sur l’équilibre entre lumière naturelle et artificielle. Soigner son éclairage implique de bien choisir ses sources lumineuses complémentaires, leur couleur, leur intensité et leur disposition.

 

Eclairage direct et indirect

 

Outre l’équilibre entre lumière naturelle et artificielle, il faut aussi apprendre à combiner éclairage direct et indirect.

 

On préconise de privilégier l’éclairage indirect à 80-90 % contre 10 à 20 % pour l’éclairage direct. Le premier favorise le confort visuel en éclairant des zones plus larges de manière diffuse et homogène, sans produire d’ombre. Il faut systématiquement le compléter par un éclairage direct au niveau du poste de travail.

 

Comment optimiser la lumière naturelle ?

 

Pour des raisons écologiques et sanitaires, il convient de maximiser la lumière naturelle dans ses intérieurs.

 

Maximiser les apports de lumière du jour

 

Maximiser la lumière naturelle dans vos bureaux

 

Pour profiter de la lumière du jour au maximum, il faut commencer par positionner les postes de travail à proximité des fenêtres. La position idéale du bureau est perpendiculaire à la source lumineuse pour éviter les éblouissements. L’orientation du bureau dépend aussi de votre main dominante. Cette dernière doit être du côté opposé à la fenêtre pour ne pas projeter d’ombres sur le bureau.

 

Les vitres doivent être régulièrement nettoyées et ne pas être obstruées par du mobilier imposant. 

 

Pour l’aménagement intérieur, privilégiez les cloisons partielles ou transparentes pour laisser la lumière se propager dans les différents espaces.

 

Cloisons vitrées dans les bureaux pour laisser entrer la lumière

 

D’autres éléments architecturaux existent pour amener la lumière vers les zones plus éloignées des fenêtres, tels que les claustras lumineux, les cours intérieures ou les puits de lumière. 

 

Côté design, les couleurs claires ont tendance à mieux réfléchir la lumière et à améliorer la luminosité d’une pièce. Pensez aussi aux miroirs qui peuvent amplifier la lumière dans les bureaux par jeu de réflexion.

 

Si la lumière occupe une place centrale dans les bureaux individuels et les open spaces, elle ne doit pas non plus être négligée dans d’autres espaces, notamment dans les aires de pause ou collaboratives.

 

Éviter l’éblouissement et les zones d’ombre 

 

Lorsque vos locaux sont baignés de lumière naturelle, il faut encore faire quelques petits ajustements afin d’éviter les éblouissements et les zones d’ombre.

 

Installer des stores aux fenêtres pour éviter les éblouissements au bureau

 

Installer des stores et des voiles aux fenêtres permet de filtrer la lumière directe du soleil et de moduler l’intensité lumineuse en fonction des heures de la journée et du temps.

 

Évitez les surfaces laquées et brillantes qui réfléchissent la lumière dans les zones très ensoleillées.

 

Une autre astuce pour prévenir les reflets est de positionner votre écran perpendiculairement à la fenêtre.

 

Enfin, ajoutez un éclairage d’appoint dans les coins privés de lumière naturelle pour réduire les zones d’ombre et uniformiser l’éclairage. Soignez aussi vos transitions entre les espaces plus et moins lumineux pour éviter les contrastes trop brutaux.

 

Intégrer la lumière naturelle dans un design global 

 

Intégrer lumière naturelle dans design global

 

L’intégration de la lumière naturelle dans les bureaux se pense donc dans un design global.

 

Selon la luminosité naturelle de la pièce, vous ne privilégierez pas les mêmes couleurs ou matériaux.

 

Pour éclaircir un bureau sombre, on mise sur les tons chauds et neutres, les matériaux clairs et les surfaces réfléchissantes pour diffuser la lumière et améliorer le confort visuel.

 

Au contraire, dans les pièces naturellement lumineuses, il peut être intéressant d’opter pour des couleurs plus sombres, des surfaces mates et des stores ou rideaux pour limiter les éblouissements.

 

La disposition du mobilier et des plantes doit aussi permettre de propager la lumière sans créer de zones d’ombre.

 

Comment compléter la lumière naturelle avec l’éclairage artificiel ?

 

La lumière artificielle doit compléter et s’harmoniser avec la lumière du jour, en privilégiant une température de couleur similaire pour plus de cohérence et d’homogénéité. 

 

Multiplier les sources lumineuses

 

Multiplier les sources lumineuses au bureau

 

Pour un éclairage uniforme et pour réduire les zones d’ombre, mieux vaut multiplier les sources lumineuses.

 

Utiliser plusieurs sources de lumière permet de moduler et d’adapter plus facilement l’éclairage aux différentes tâches et heures de la journée. Par exemple, on complète la lumière naturelle de son espace de travail avec un plafonnier et une petite lampe de bureau.

 

Un éclairage diversifié contribue également à créer une ambiance chaleureuse et accueillante.

 

Commencer par l'éclairage général

 

Eclairage général bureau

 

Avant d’optimiser l’éclairage de chaque poste de travail, on s’occupe de la luminosité globale des locaux. Bien que majoritairement assurée par la lumière du jour, elle doit généralement être complétée par un éclairage artificiel diffus, à l’aide, par exemple, de plafonniers, de luminaires encastrés au plafond ou de rampes de LED.

 

Bien choisir ses ampoules pour le bureau : température de couleur et intensité lumineuse

 

Bien choisir ses ampoules au bureau

 

Vos ampoules doivent garantir l’homogénéité de l’éclairage, c’est-à-dire qu’il doit être uniforme et diffus dans les différents espaces, mais aussi s’harmoniser avec la lumière du jour.

 

Bien choisir ses ampoules est fondamental pour un éclairage de qualité au travail. Ce choix s’appuie sur plusieurs critères afin d’opter pour le modèle qui convient. 

 

Sur quels critères se baser pour choisir ses ampoules au bureau ?

 

Différents critères sont déterminants lors du choix de vos ampoules pour l’éclairage de votre bureau.

 

Intensité lumineuse (lux)

 

L’intensité lumineuse correspond à la quantité de lumière qui tombe sur la surface éclairée et se mesure en lux.

 

Pour l’éclairage général de la pièce, une intensité lumineuse de 300 lux suffit, tandis qu’il faut une intensité lumineuse de 500 lux minimum pour le poste de travail d’un emploi de bureau ordinaire. Dans un bureau à aire ouverte, il faut augmenter l’intensité lumineuse à 700 lux pour assurer l’uniformité dans l’ensemble de l’open space.

 

Plus les tâches deviennent minutieuses, plus le poste de travail doit être éclairé.

 

Température de couleurs (kelvin)

 

On trouve des ampoules de différentes températures de couleur. Ce critère est déterminant dans la perception de l’espace en fonction de l’atmosphère que vous souhaitez créer.

 

La température de couleur se mesure en kelvins et se divise en 3 catégories principales

 

  • Blanc chaud ou lumière chaude, en dessous de 3 300 k, pour créer une atmosphère conviviale. Si cela convient aux zones de pause, ce n’est pas recommandé pour les zones de concentration.
  • Blanc neutre, entre 3 300 et 5 000 k.
  • Lumière froide, au-dessus de 5 000 k, pour stimuler la concentration et l’énergie mentale. Le problème, c’est qu’elle peut fatiguer sur le long terme.

 

Pour les bureaux, nous recommandons des ampoules à la température de couleur autour de 4 000 kelvins.

 

Indice de rendu des couleurs (IRC)

L’indice de rendu des couleurs correspond à la capacité d’un luminaire à reproduire plus ou moins fidèlement les couleurs des objets.

L’IRC conseillé pour les ampoules de bureau est de minimum 80.

 

Durée de vie de l’ampoule

 

Ce critère n’a aucune incidence sur l’ergonomie de l’éclairage, mais il est déterminant pour votre consommation énergétique.

 

Privilégiez les ampoules à la durée de vie supérieure à 4 000 heures.

 

Quels types d’ampoules pour éclairer mon espace de travail ?

 

Il existe plusieurs types d’ampoules, tels que : 

  • les lampes halogènes de 7 à 60 watts,
  • les lampes fluorescentes de 5 à 15 watts,
  • et, les plus répandues aujourd’hui, les ampoules LED de 3 à 20 watts.

 

Choisir des LED permet de faire des économies d’énergie. Elles se déclinent désormais avec différentes puissances et luminosité. 

 

Pour les espaces professionnels, on préfère les LED à couleurs réglables répondant aux critères précités pour se rapprocher au maximum de la lumière du jour. Au-delà de 4 500 k, les LED émettent beaucoup de lumière bleue privilégiant l’alerte mentale et la concentration, mais causant à terme un inconfort visuel et de la fatigue oculaire. 

 

Pour l’éclairage du poste de travail, on essaie de faire correspondre la luminosité à celle de l’écran pour limiter les contrastes fatiguant la vue.

 

Certains fabricants proposent désormais des spots basse luminance et des ampoules anti-éblouissement, une alternative judicieuse pour éviter les gênes et améliorer le confort visuel.

 

Bien choisir ses luminaires en fonction de l’espace

 

Les luminaires sont des éléments de design incontournables. Le choix dépend donc de votre style de décoration et du mobilier, mais aussi de l’objectif d’éclairage.

 

Parmi les options d’éclairage pour les bureaux, vous trouverez les : 

  • plafonniers, rails de luminaires et lustres,
  • lampadaires et lampes sur pied,
  • appliques murales,
  • lampes de bureau.

 

Il n’y a pas de formule exacte, mais il est toujours préférable de multiplier les sources lumineuses et les types de luminaires pour plus de liberté d’éclairage et réduire les contrastes d’intensité.

 

Choisir ses luminiares au bureau

 

On commence par choisir un plafonnier, un lustre, une suspension ou un spot sur rail pour l’éclairage général, indirect et diffus de toute la pièce. On complète avec une lampe de bureau pour l’éclairage direct et fonctionnel. Idéale pour personnaliser la luminosité de son poste de travail, on la choisit de préférence orientable, à l’intensité et à la température réglables. Enfin, on peut ajouter des éclairages indirects avec des appliques sur les murs, des lampadaires modernes ou des bandeaux LED pour structurer l’espace et créer une ambiance à l’image de l’entreprise.

 

L’éclairage d’accentuation est un plus pour donner une atmosphère singulière à son bureau et améliorer le bien-être.

 

Positionner ses lampes correctement

 

Bien choisir ses luminaires est une étape décisive, mais il faut également savoir les positionner correctement.

 

Pour l’éclairage général, les luminaires au plafond doivent être espacés du même interval pour assurer l’homogénéité et être installés parallèlement aux fenêtres.

 

Bien positionner et orienter ses lampes au bureau

 

Concernant votre lampe de bureau, on la place systématiquement à l’opposé de sa main dominante pour éviter les ombres, plutôt sur le côté et à l’arrière du plan de travail.

 

De manière générale, retenez qu’un luminaire positionné trop bas éblouit et trop haut crée des ombres.

 

Varier l’éclairage en fonction de l’heure de la journée et de la tâche

 

Varier lumière en fonction des tâches et de l'ensoleillement de la pièce

 

Les systèmes d’éclairage modernes permettent de s’adapter en fonction de la luminosité naturelle de la pièce et de vos besoins spécifiques.

 

L’éclairage biodynamique tient compte de la variation de la lumière du soleil au cours de la journée. De manière automatisée, il fait varier l’intensité lumineuse et la température de couleur pour compenser le manque de lumière naturelle et assurer l’éclairage adéquat tout au long de la journée de travail. Pour respecter le rythme biologique et éviter les coups de fatigue, on privilégie une lumière plus froide le matin et plus neutre à chaude l’après-midi.


De nombreux luminaires permettent aussi de varier les différents critères de luminosité (intensité, couleur, température), manuellement ou automatiquement, pour pouvoir l’adapter à ses tâches. Par exemple, on augmente l’intensité lumineuse et la froideur de l’éclairage pour les tâches de précision, alors qu’on opte pour une lumière neutre à chaude pour les tâches créatives.

 

Bonnes pratiques pour un éclairage durable et économique

 


Entretien et maintenance

 

Un système d’éclairage bien entretenu reste performant plus longtemps. Ainsi, nous vous encourageons à nettoyer régulièrement les ampoules et luminaires de vos locaux professionnels. Généralement, un nettoyage trimestriel pour éliminer la poussière accumulée permet d’augmenter de 10 à 25 % la luminosité de vos ampoules.

 

Dès qu’une ampoule commence à scintiller, il faut la changer au plus vite afin de prévenir la fatigue visuelle et une usure prématurée du luminaire.

 

Gestion énergétique

 

Votre éclairage doit s’inscrire dans une démarche durable. Finies les ampoules qui consomment à outrance, vous pouvez opter pour des solutions plus écologiques et économiques.

 

La première règle en termes de gestion énergétique de l’éclairage des bureaux est bien sûr de profiter au maximum de la lumière naturelle. De nombreux exemples de bureaux modernes illustrent cette tendance, notamment issue de la biophilie.

 

L’usage des ampoules LED s’est largement démocratisé, permettant de consommer jusqu’à 75 % d’énergie de moins que les ampoules incandescentes. 

 

Mais il existe désormais d’autres technologies pour optimiser votre consommation énergétique, telles que les : 

 

  • Capteurs de lumière du jour : ils adaptent l’éclairage artificiel à la lumière naturelle ambiante. Ce système biodynamique automatique permet de faire jusqu’à 80 % d’économies sur les coûts énergétiques.
  • Détecteurs de mouvement : dans les zones de passage, la lumière peut s’enclencher pour une courte durée. Il existe aussi des systèmes plus avancés, détectant votre présence dans la pièce et qui automatiquement éteignent la lumière dès que vous en sortez.
  • Variateurs de lumière : ils permettent d’adapter la luminosité, la couleur et la température de l’éclairage en fonction de la tâche et de l’environnement.



Conclusion

 

Un éclairage ergonomique au bureau montre des résultats tangibles sur la santé, le bien-être et la productivité des travailleurs. Il s’agit d’un investissement obligatoire pour les employeurs afin de respecter les normes et offrir de bonnes conditions de travail à leurs collaborateurs.

 

Pour ce faire, il faut combiner intelligemment lumière naturelle et artificielle, en choisissant les ampoules et les luminaires appropriés.

 

Certains employés se plaignent de fatigue oculaire ou de reflets ? Il est peut-être temps de revoir l’éclairage de vos locaux professionnels en l’intégrant dans une stratégie d’aménagement globale : couleurs, mobilier, disposition des meubles…

 

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